Pour être un bon judoka, il faut connaitre les règles d’arbitrage du Judo.
En effet, savoir si la projection que l’on vient d’accomplir (ou de subir) peut nous apporter la victoire (ou la défaite); connaître les gestes à ne pas faire, les attitudes à avoir pour ne pas se faire sanctionner sont essentiels à qui veut pratiquer le Judo.
Les règles pour “tenir une table” (commissaire sportif) sont au programme du 1er Dan et celles de l’arbitrage au programme des 2 et 3ème Dan.
Par conséquent, si vous ambitionnez de passer votre 1er, 2ème ou 3ème dan, vous ne pouvez pas ne pas connaître ces règles. La section qui suit vous permettra – très simplement – d’apprendre (ou de réviser) les règles de base de l’arbitrage au Judo.
Vous pouvez d’ores et déjà, si vous le souhaitez, télécharger le règlement d’arbitrage de la FFJDA en cliquant sur le lien suivant:– Règlement d’arbitrage FFJDA.pdf
le déroulement du combat / les avantages /les immobilisations
Le déroulement du combat
Les combattants doivent effectuer le salut debout (ritsureï) avant d’entrer dans la surface de combat.
Ils se saluent au signal de l’arbitre avant qu’il annonce hajime (début du combat).
Si l’arbitre annonce matte (pause), les combattants retrouvent la place qu’ils occupaient au début du combat.
Au sol, s’il y’a une blessure alors que l’un des compétiteurs contrôle l’autre, l’arbitre interrompt le combat en annonçant sonomama.
Il replace les compétiteurs dans la même position avant l’interruption et annonce yoshi pour que le combat reprenne comme s’il ne s’était rien passé.
L’arbitre annonce soremade à la fin du combat (fin du combat).
Les avantages
On considère que la projection nécessite 4 critères d’exécution.
S’il y’a ces quatre critères, l’arbitre annonce l’avantage parfait : ippon, et cela va ensuite en décroissant au fur et à mesure que l’on enlève un des critères de réussite.
Projection largement sur le dos, contrôle, force et vitesse.
10 points = ippon (victoire).
7 points = waza-ari.
Les avantages ne se cumulent pas,excepté les waza-ari ; en effet, deux waza-ari valent un ippon (l’arbitre annonce waza-ari-awazete-ippon).
Les immobilisations
Temps d’immobilisation.
20 secondes = ippon.
Entre 15 et 19 secondes = waza-ari.
Au sol, si un combattant subit une technique de clé de bras ou un étranglement et qu’il abandonne, celui qui a porté la technique est désigné vainqueur par ippon.
Les pénalités
La deuxième faute engendre une pénalité qui donne un avantage pour l’adversaire.
Chez les cadets, juniors, seniors, les pénalités sont attribuées directement.
Deux types de fautes existent : fautes légères et fautes graves.
Fautes légères : shido.
Fautes graves : hansoku-make.
Il y’a 2 shido avant disqualification.
Les trois arbitres doivent se consulter pour attribuer la disqualification.
Si on disqualifie un combattant par une succession de pénalités, le combattant pourra continuer la compétition s’il est repêché.
Par contre, s’il est disqualifié directement pour une faute grave, il ne pourra pas continuer.
Deuxième shido : waza-ari pour l’adversaire.
Troisième shido : consultation des arbitres, hansoku-make -) ippon pour l’adversaire.